Premier jour de compétition du Championnat de France Elite de Slalom sur le bassin Du stade d’Eaux Vives de Pau.
Au programme de cette première journée, les catégories Canoë Biplace Homme (C2H), Canoë Monoplace Dame (C1D) et Kayak Monoplace Homme (K1H) se sont affrontées lors des courses n°1 et 2.
Du côté des C2 Hommes, le duo Gauthier KLAUSS / Matthieu PECHE (Golbey Epinal St Nabord) s’est imposé sur les deux courses faces aux binômes Hugo CAILHOL / Nicolas SCIANIMANICO (MJC Rodez Club CK / Pau Canoë Kayak Club Universitaire), Edern LE RUYET / Pierre-Antoine TILLARD (Club loisirs Pop. Lochrist/Foyer Loisirs Manslois) et Pierre PICCO / Hugo BISO (Muret Olympic CK).
Pour les C1 Dames au contraire, il n’y a pas encore de hiérarchie bien établie. En effet, lors de la course n°1, c’est la pensionnaire du club d’Orthez, Cécile TIXIER, qui prend la première place, devant Ella BREGAZZI (Kayak Club Angerien). Sur la seconde course, Lucie BAUDU (USM Saran CK) réussi à s’imposer devant Claire JACQUET (Ancerville-Bar Le Duc), elles étaient respectivement 11ème et 5ème de la course n°1.
Chez les K1 Hommes, Boris NEVEU (ALCK Bagnères de Bigorre) et Mathieu BIAZIZZO (Golbey Epinal St Nabord) se retrouvent à égalité en cette fin de première journée, avec une victoire et une deuxième place pour chacun au compteur. Quant à Sébastien COMBOT (Lannion CK), il complète le trio de tête de la course n°2, après 4ème place sur la course n°1.
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Denis Gargaud : « Je repars pour une nouvelle olympiade »
Le sport français peut se frotter les mains et l’équipe de France olympique se réjouir : l’un de ses personnages les plus emblématiques, champion olympique et mondial, rempile pour une nouvelle olympiade. Denis Gargaud, médaillé d’or en canoë monoplace aux Jeux de Rio 2016, a décidé de prolonger sa carrière jusqu’aux Jeux de Tokyo en 2020. Le Marseillais fêtera ses 33 ans au 4ème jour des prochains JO d’été. Un anniversaire qu’il rêve de célébrer en se présentant au sommet de sa forme sur la rivière d’eau vive de la capitale japonaise.
Sa décision, Denis Gargaud l’a prise « au feeling », mais en lui laissant le temps de mûrir. Fidèle à sa nature d’homme et d’athlète. Un mélange de réflexion et de spontanéité, de goût du risque et de maturité. « Tout juste arrivé en bas de la finale des Jeux de Rio, je n’avais qu’une idée : remonter au départ et recommencer, raconte-t-il. Cette idée ne m’a jamais quittée. L’envie de prolonger a toujours été présente dans mon esprit, mais j’avais besoin de consulter mes proches, mon entraîneur, mes partenaires. Une telle décision va avoir un impact considérable sur ma vie quotidienne et sur ma carrière. Pouvoir l’annoncer aujourd’hui va me libérer sur l’eau. »
Sa passion est intacte, sa motivation aussi forte qu’au premier jour, tout comme sa volonté de s’entraîner. Mais il n’entend pas reproduire à l’identique le chemin et la démarche qui l’ont conduit au titre olympique de C1 en août dernier à Rio de Janeiro. « J’ai besoin de nouveautés, je suis déterminé à me montrer audacieux pour ma préparation et pour les compétitions », suggère-t-il en appuyant avec force sur ses mots.
Il fait toujours équipe avec Benoît Peschier, lui-même champion olympique de slalom aux Jeux d’Athènes en 2004, mais en kayak monoplace, son entraîneur et complice depuis le mois de novembre 2015. Mais le reste s’avère très inédit. Un nouveau bateau, une approche technique différente, une préparation géographiquement plus diversifiée… Denis Gargaud a passé une grande partie du mois de janvier à Dubaï, l’un de ses terrains d’entraînement, puis il a effectué un stage de trois semaines en Australie, au mois de mars, sur la rivière olympique de Penrith, non loin de Sydney.
Il reste basé à Marseille, où il effectue le travail physique et physiologique, mais il a prévu de se rendre au mois d’août prochain à Pau, sur le site des championnats du Monde 2017, pour travailler la technique. « Je crois avoir acquis la force de changer mes habitudes en restant performant, confie-t-il. Je suis curieux de voir comment je vais réagir à cette approche nouvelle. » Une nouvelle page à écrire. Un projet à reconstruire. Vivement la suite.