Crédit photo : Philippe Averous
Jean-Pascal Crochet, Head Coach du collectif sprint de l’équipe de France olympique et paralympique, dresse le bilan du Mondial 2018.
Un sentiment positif
Même s’il n’y a eu pas de médaille sur ce championnat du Monde, un sentiment positif se dégage dans chaque collectif en vue des objectifs de l’équipe de France qui sont Tokyo 2020 et Paris 2024.
La plupart des bateaux de l’équipe de France étaient de jeunes équipages, qui réalisaient leur première sortie internationale dans cette configuration. Loin d’être une excuse, c’est une capacité que l’équipe de France (staff et athlètes) doit développer pour atteindre l’objectif à Tokyo. Être capable d’optimiser nos équipages jusqu’à l’échéance ultime est une qualité que nous devons acquérir pour aller chercher des médailles, notamment aux Jeux Olympiques. Le K2 homme 1000m, le C2 homme 1000m, le C2 dame 500m, le K4 homme 500m sont parvenus à cette optimisation sur ce championnat du Monde… Et nous avons encore certainement moyen de progresser. Nous devrons faire des choix.
Les sportifs engagés sur des distances non olympiques lors de ce championnat du Monde ont pu engranger de l’expérience à ce niveau de compétition et peuvent être satisfaits de leurs productions. Les résultats doivent cependant être analysés au cas par cas. En fonction du programme de course, la densité et le niveau de chaque épreuve peuvent être réellement différents.
A l’image des canoës hommes, ce collectif dans son ensemble a osé ouvrir des pistes. Les entraîneurs de l’équipe de France, les entraîneurs du quotidien, les sportifs ont osé… Soutenus par nos dirigeants, notre entourage, nous devons poursuivre dans cette voie pour combler notre retard et chercher les médailles olympiques dans cette catégorie.
Bravo à tous, encadrement, sportives et sportifs.
#Roadtotokyo
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