Déclaration Rémy Boullé : « Je pensais venir pour au minimum deux courses et nous avons fait une finale directe. Malheureusement, il manquait certains des meilleurs athlètes, comme un italien, un hongrois et un brésilien qui sont des athlètes que j’ai envie de battre. Je travaille notamment pour les battre eux. Mais je n’étais pas venu pour rien et mon objectif était de remporter l’or. C’est un peu stressant car cette compétition ne me permet pas de me caler et de voir où j’en suis. Je n’aime pas avoir une finale directe. Le chrono avec le vent de côté n’est pas trop mal mais je suis déçu car j’aurais préféré être en dessous de 48. On va dire que je suis content à 70%, j’ai encore énormément de travail pour aller chercher une belle médaille à Paris. Mais je suis content de décrocher cette médaille pour les gens qui m’entourent, pour mon entraineur François Moncourant, Maxime Beaumont, pour les personnes qui m’aident dans l’ombre à Orléans et mes partenaires et sponsors. Les sacrifices paient et la route est à la fois très longue pour aller chercher une médaille et très courte car ça va aller vite et on n’a pas de temps à perdre. »

Déclaration Loic Leonard : « Je suis vraiment content de ma course car cela fait un moment que je voulais être aligné en international sur du monoplace afin de voir un peu ce que je vaux, voir ce que je suis capable de faire. J’avais besoin de me tester au niveau international car c’était la première fois en monoplace. Cela lance bien la saison avec une bonne course ; j’arrive à faire un 500m vraiment plein. Je sens que je suis dans le coup et que j’arrive à résister. J’ai bien conscience que le week-end n’est pas fini, que ce n’est pas une distance olympique et que ce n’est du bonus pour moi. Demain, j’attaque les choses sérieuses avec Adrien Bart sur le C2 500m qui est mon objectif principal. Mais pour la confiance pour le bateau, c’est bien de montrer que je suis capable de faire des bonnes courses en monoplace sur la distance.

Déclaration Nélia Barbosa : « Mon objectif était d’aller chercher l’anglaise Laura Sugar que je n’avais jamais battue, au moins une fois sur la saison. Je suis donc vraiment très contente de l’avoir fait sur cette première Coupe du Monde. J’avais beaucoup de pression car j’avais fait un meilleur temps qu’elle sur les séries mais comme ce n’était pas avec elle, je ne savais pas comment me classer et si justement si elle n’en avait pas encore un peu sous le pied pour la finale. Et surtout il y a eu beaucoup de temps entre les qualifications et la finale avec trois jours. Il a donc fallu gérer cela sans se laisser déborder par les émotions. Ce matin, pour moi, c’était une des courses les plus stressantes de ma vie, voire plus qu’aux Jeux car je savais que je voulais aller passer devant l’Anglaise et l’enjeu n’était pas le même. Le but n’était pas de faire un podium mais d’aller chercher l’Or. J’ai réussi et je suis très contente ; cela me donne des bonnes pistes d’évolution pour le reste de la saison afin de maintenir cette place. Cela m’a redonné confiance. J’avais quelques doutes après mes courses assez mauvaises en sélection nationale. Et là, le fait de retrouver le gratin international et une course avec un vrai enjeu, cela m’a permis de me remettre bien dedans. »