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- Le Code du Pratiquant ;
- Le Bilan Carbone© de la Fédération ;
- Les dispositifs de gestion du milieu naturel ;
- L’utilisation du canoë-kayak comme outil de découverte des milieux ;
- Ou encore la mise en place de partenariats spécifiques…
La préservation des ressources naturelles constitue un enjeu majeur pour la fédération à plusieurs titres.
Utilisateurs du milieu naturel, l’eau est au coeur de nos disciplines, mais elle n’est qu’une des composantes de notre plaisir de naviguer. Chaque pagayeur évolue au sein d’un environnement spécifique qui en fait un maillon de son évolution, c’est pourquoi notre intérêt premier est avant tout de ne pas le dégrader sous peine de remettre en cause l’avenir de notre pratique. Un des fondements de l’apprentissage du pagayeur est de s’adapter au milieu sur lequel on veut naviguer et non d’adapter le milieu naturel à notre pratique.
Ainsi un pagayeur cherchera naturellement avant tout à limiter les contacts avec les berges ou les zones affleurantes des rivières car outre le risque d’entraîner une chute par une perturbation brusque du rythme de la navigation, il y a un risque important d’endommager le matériel nautique.
Enfin, il faut reconnaître que le canoë-kayak est un moyen bien souvent idéal pour approcher, observer, écouter la faune, les milieux naturels grâce à une approche silencieuse, lente.
Comment la FFCK agit pour s’inscrire dans une démarche de préservation de la biodiversité ?
Différents axes de travail et actions qui rentrent dans cette démarche :
L’Agenda 21 de la Fédération :
Vaste chantier débuté il y a quelques années dont le but est bien entendu de mettre en adéquation les principes du rapport Brundtland édité en 1987 avec le développement de notre discipline, et ce dans les trois champs du développement durable. Encore en gestation au sein de la FFCK, cet Agenda 21 a amené l’ensemble des acteurs du canoë-kayak à articuler l’ensemble du plan de développement autours d’une meilleure prise en compte de la sphère environnementale, de focaliser l’attention du siège national vers les clubs, pilier social garant de l’action quotidienne sur l’ensemble du territoire national, qui doivent permettre de dynamiser une composante économique. Dès publication de l’Agenda 21, une présentation détaillée des engagements sera faite sur le site de la FFCK.
Les dispositifs de gestion du milieu naturel :
La Fédération et toutes ses composantes (comités régionaux, comités départementaux, clubs) sont associés dans la pluspart des organismes de gestion du milieu naturel : Comité National de l’Eau, Comités de Bassins, Commissions Locales de l’Eau, Comités de Pilotages Natura 2000 (terre et mer)… Cette présence est à la fois la garantie de la prise en compte de la spécificité de nos pratiques, mais aussi et surtout l’intérêt de nombreux passionnés des milieux naturels, qui au travers des échanges avec les structures animatrices, des scientifiques en charge des inventaires, œuvrent à transmettre leurs connaissances et leur approche du mileu auprès des jeunes générations.
Le canoë-kayak, outil de découverte des milieux naturels :
Moyen de déplacement silencieux par excellence, non polluant, le canoë ou le kayak permettent souvent une approche complémentaire des milieux naturels. De nombreux pratiquants arrivent ainsi à approcher beaucoup plus prêt que par des approches terrestres une grande partie de l’avifaune aquatique. Aujourd’hui de nombreux produits de découverte de l’environnement se sont développés ou sont en cours de développement sur l’ensemble du territoire national : parcours d’interprétation utilisant le canoë comme moyen d’approche des espèce en silence, découvertes patrimoniales, suport pédagogique pour la décuverte des milieux aquatiques… L’utilisation de l’outil canoë-kayak pour la découverte de l’environnement est aujourd’hui au coeur de l’enseignement de nos disciplines grâce à l’outil Pagaies Couleurs.
Le partenariat FFCK / EDF :
Une partie du partenariat qui lie la FFCK avec EDF repose sur l’octroit d’un quotat de lâchers d’eau pour permettre l’organisation de compétitions à l’aval d’ouvrages hydroélectriques. Conscient de l’impact que peuvent représenter les éclusées sur le milieux naturel, de nombreux organisateurs de manifestations consacrent une partie du volume octroyé pour la compétition à amortir les variations de débit.